dimanche, avril 04, 2010

By the Sword

En attendant la page 5 qui ne devrait plus tarder... Une nouvelle chanson a finalement rejoint "l'accompagnement musical" de cette cinquième saison de mes aventures !
Si, si.

Découvrez la playlist BO FAAB saison 5 avec The Tea Party

mardi, mars 16, 2010

Chapitre 13 - Page 4

Et voilà, on l'avait dit, la page suivant est enfin là et elle est bel et bien en ligne avant mercredi.
Pour une fois, promesse tenue !
A bientôt pour la prochaine ! On va essayer de ne pas vous faire attendre 10 jours pour une seule petite page...



Et il n’était pas question que la jeune femme se sacrifie pour lui permettre de trouver un échappatoire ! Cela n'avait jamais été dans son caractère, quand bien même appréciait-il de pouvoir s'en remettre aux autres pour éviter d'avoir à se mobiliser lui-même. Mais il n'était pas question ici de corvée de vaisselle.
Au moins Lilith était-elle toujours inconsciente. Et pourtant, quelque chose disait à Archibald que s'il la déposait à terre pour se retourner vers les chiens, elle lui glisserait entre les doigts et lui échapperait. Si cela ne venait pas d'elle et si elle n'était pas présentement en train de jouer la comédie, rien ne lui disait que ses sous-fifres n'avaient pas été avertis d'une façon ou d'une autre de sa situation.
Si la présence des Chiens de Tindalos dans ce cimetière ne suffisait pas déjà à le lui démontrer, bien sûr... Quel idiot il faisait ! Archibald serra les dents et se prépara à affronter son destin, côte à côte avec Alice. Peu importe ce qui allait se produire dans les minutes suivantes, il se défendrait pied à pied avec elle. La brume devançait toujours les molosses pour le moment et s'approchait déjà de ses chevilles. Le jeune homme se surprit à frissonner. Est-ce que la nuit tombait si vite ces derniers jours ?
— On n'a jamais de Codex, de Livre, de Manuscrit, de Tablettes ou de Parchemins sous la main quand on en aurait besoin ! maugréa-t-il dans sa barbe naissante.
Cette fois, Alice ne prit même pas la peine de lui répondre ou de lui jeter un coup d'oeil. La jeune femme s'était figée, le dos rond, les membres roides, le regard tourné vers les canidés spectraux qui remontaient la pente en hurlant, les fusillant du regard. L'ancien Fou d'Hadès s'était entièrement tourné vers le combat. Archibald l'imaginait en train de répéter probablement son schéma d'attaque, se projetant sur la façon dont elle allait éliminer le premier, le deuxième, le troisième de ses adversaires, et ainsi de suite... Mais une dizaine ? Une fois encore, le jeune homme sentit ses entrailles se nouer, sa gorge se serrer. Il n'avait même plus le temps de sentir les gouttes de sueur perler sur son front. Le froid glacé la figeait avant même qu'elles n'aient le temps de rouler sur quelques centimètres. Il se sentit soudain pris de l'envie de laisser glisser Litith au sol, quitte à ce qu'elle se fracasse la tête sur une pierre. Il doutait qu'elle puisse en mourir. Ils auraient même pu tenter de la réveiller au contraire, afin d'exiger qu'elle retienne ses chiens. Mais avec quoi la menaceraient-ils ? L'effet de surprise ne fonctionnerait plus, et la démone demanderait plus probablement aux molosses de sauter à la gorge de ses kidnappeurs.
Non, il valait sans doute mieux oublier cette option sur le champ. Ils n'avaient plus qu'un quart de seconde devant eux... Mais quelle idée aussi de venir ici ! Pourtant, il n'y avait pas de cimetière indien dans le coin, évidemment. L'idée n'amusa pas Archibald mais lui évoqua tout aussi brutalement de lointains échos, qu'il ne pouvait expliquer.
On raconte depuis longtemps la légende des onze hommes en robes noires qui auraient pris la mer de la côte ouest de l'Hibérie pour partir à la recherche d'un endroit qui leur aurait été révélé dans leurs rêves. Ils traversèrent le grand océan alors inconnu de tous, et après de longs Jours de navigation, ils découvrirent les rivages d'une contrée sauvage. Poursuivant vers le Nord, le long d'un grand décrochement de terre, ils trouvèrent la rivière étincelante dont leurs songes leur avaient parlé. Ils en remontèrent le cours jusqu'à une sombre contrée où s'élevaient de très vieux arbres et de grandes collines. Là, ils découvrirent ce qu'ils cherchaient, le paradis de leurs rêves, loin des persécuteurs romains. Ils apportèrent aux natifs de la région leur sagesse et leur apprirent les dieux qu'il fallait vénérer.
Longtemps après qu'ils soient retournés dans les profondeurs, les hommes commencèrent à les oublier, la menace était là, mais l'insouciance gagna et les peuples se mirent à guerroyer entre eux. L'histoire humaine a suivi son cours, mais les Grands Anciens ont gardé des serviteurs ; les Pralaya Putras (fils du Chaos) et les Asura Putras (fils des Globes) en font partie.

vendredi, mars 12, 2010

Une diversion !

Comme dirait Legolas, souvenir, souvenir...
Oui, la suite du chapitre 13 de la saison 5 de mes Fabuleuses Aventures (ouf...) n'est toujours pas en ligne.
Non, elle n'arrivera malheureusement pas aujourd'hui.
Oui, ceci est bien une vile tentative éhontée de détourner l'attention de quelques lecteurs mâles...
Non, ce n'est pas Megan Fox !

mercredi, mars 03, 2010

Chapitre 13 - Page 3

Et c'est reparti pour la suite de ce treizième chapitre de la saison 5 des FAAB... une saison qui s'éternise, certes !


La légende voulait que personne n’ai jamais pu en faire une description précise, car leurs victimes ne leur survivaient jamais, se retrouvant par conséquent dans l’impossibilité de témoigner. CQFD, gros malin ! Archibald se souvenait seulement de cette langue bleue, un organe censé leur permettre d’absorber la substantifique moelle, c’était le cas de le dire, de leurs proies.
Les deux molosses bondirent droit à la gorge de la jeune femme. Mais Archibald n’eut pas le temps de crier ; Alice se retourna si vite qu’il crut l’avoir perdue de vue à l’ombre d’une pierre tombale plus imposante que les autres et elle se retrouva dans le dos des chiens. Avant qu’ils ne retombent sur leurs pattes, Alice les attrapa tous les deux par la peau du cou et frappa leurs crânes l’un contre l’autre. Les bêtes glapirent et s’effondrèrent sur le sol, sans un bruit, sans un sursaut... Quelques secondes plus tard, il ne restait plus qu’une tache noire et une volute de poussière qui s'effaçaient déjà. L’herbe, tout aussi rapidement, avait noirci et s’était racornie comme dévorée par le gel. De toute évidence, si Archibald avait eu besoin d’une preuve supplémentaire, ces chiens n’étaient pas de gentils toutous obéissants et permanentés, prêts à rentrer chez eux retrouver une vieille dame âgée de 85 ans la queue entre les jambes si l’on agitait un journal sous leur nez.
— Il faut éviter les angles de moins de 120° ! lui ordonna la jeune femme.
— C’est impossible ! rétorqua Archibald, entre deux halètements. (Lilith semblait avoir encore gagné 15 ou 20 kilos. Il n’avait jamais connu quelqu’un prenant du poids aussi vite, un véritable record du monde...) Des coins, il y a en a partout, et la plupart font moins de 120° ! Il va falloir trouver autre chose !
— C’est probablement elle qui les a invoqués ! Elle pense toujours à protéger ses arrières pour parer aux imprévus !
— Il aurait peut-être fallu me le préciser !
— Nous n’avons pas vraiment eu le temps, n’est-ce pas ?
Archibald déglutit péniblement, dans tous les cas incapable d’ajouter un mot de plus tant il se sentait à bout de souffle, littéralement. Et malheureusement, de nouveaux molosses se rapprochaient d’eux, comme surgissant de tous côtés. Par chance, la voie devant eux restait libre, mais la pente de plus en plus ardue... L’étrange demeure au sommet de la colline se trouvait à encore cinquante bons mètres devant eux, sans compter le muret d’enceinte à enjamber pour quitter le cimetière. Un cimetière étonnamment peuplé d’ailleurs pour un lieu censé accueillir les morts... et le jeune homme se serait bien passé de cette population canine. Ils n’y arriveraient jamais. Le temps de se hisser par-dessus avec Lilith en prime, les molosses les auraient rattrapés. Archibald ne doutait pas des capacités martiales d’Alice, surtout après sa petite démonstration quelques secondes auparavant, mais comment pourrait-elle venir à bout d’une dizaine de Chiens de Tindalos en quelques secondes ?

mercredi, février 24, 2010

Chapitre 13 - Page 2

Here we go !
Comme prévu, la suite tout de suite !
Bon, certes, avec quelques heures de retard, je vous l'accorde.
Sans rancune ?


L’herbe elle-même, étouffée de liseron des bois, lui montait aux chevilles. De quoi rendre sa progression d’autant plus difficile, sans même tenir compte de la pente abrupte, qui semblait d’ailleurs devenir de plus en plus escarpée à chaque mètre, que cette impression soit une réalité ou simplement la faute à la fatigue grandissante qui l’étreignait. La sueur, glacée, commença à lui couler dans les yeux. Était-ce de la brume qui commençait à serpenter entre les allées, blanche et duveteuse ? Il ne faisait pourtant pas si froid, du moins, pas ces derniers jours, pour autant qu’il s’en souvienne... Cela dit, tant pis, si le brouillard voulait se lever, qu’il se lève ! Archibald choisit de ne pas remarquer que cette étrange manifestation météorologique lui donnait soudain l’impression de les prendre elle aussi en chasse, à grands renforts de langues blanchâtres aux allures de doigts déformés par l’arthrose. Mais, après tout, tant qu’ils continueraient à avancer vers le sommet, les deux jeunes gens et leur prisonnière devraient avoir de quoi distancer la brume qui recouvrait peu à peu la colline. Il fallait que les choses se passent enfin comme il le désirait.
Pour changer.
Comment Lilith pouvait-elle peser aussi lourd sur ses épaules ? Archibald avait la sensation de porter deux fois son propre poids quand l’albinos, de part sa nature ou sa stature, ne pouvait décemment pas dépasser les 150 kilos ! Mais il ne pouvait tout de même pas demander à Alice de le remplacer... Son amour-propre avait déjà été suffisamment malmené au cours des derniers mois, pour ne parler que de ça. Évidemment, le jeune homme avait connu d’autres soucis autrement plus graves.
Il leva les yeux, la nuque raidie. Ils n’étaient encore qu’à mi-chemin, au beau milieu de la pente. Au sommet de la colline, les flèches lugubres d’une demeure comme au bord du monde se dressaient, transperçant le ciel d’ardoise qui bientôt laisserait place à une nuit sans lune, celle-ci d’ores et déjà dévorée par un banc de nuages d’un noir d’encre. C’était comme si cette maison, grise et mystérieuse, avait toujours été là. Elle semblait en parfaite osmose avec son environnement, comme si elle se trouvait au centre de toutes choses. On pouvait également voir de la lumière derrière ses fenêtres losangées. Mais aucune porte, en tout cas, de ce côté du cimetière. Seulement quelques petites fenêtres à croisillons avec des vitres opaques en œils-de-bœuf plombées à la mode du XVIIe siècle. Briques croulantes, bardeaux rongés par les vers... Comment cette bâtisse pouvait-elle encore tenir debout, de ses boiseries en passant par sa cheminée, tristement éteinte ?
Mystère. Sans boule de gomme, merci.
S’il s’agissait de la maison du gardien du cimetière, l’homme aurait déjà dû sortir voir ce qui se passait en entendant une dizaine de chiens hurler à la mort ou aboyer férocement à l’intérieur même de ce lieu consacré. Archibald eut à le peine le temps de se demander comment Lilith pouvait justement ne serait-ce que supporter de se trouver ici sans se changer en cendres que deux molosses croisaient leur course et convergeaient déjà en direction d’Alice.
Et donc de lui.
— Attention ! croassa-t-il d’une voix fêlée.
Le jeune homme nota que la langue des chiens était bleue et tout lui revint alors en mémoire. Les chiens de Tindalos, terribles créatures qui poursuivaient leurs proies à travers l’espace et le temps, sans jamais faiblir.


Illustration de Genzoman, au passage !

dimanche, février 21, 2010

Chapitre 13 - Page 1

Non, non, vous ne "rêvez" pas !
Même si, cette fois, le chapitre 13 de la saison 5 de mes aventures est en bonne voie, il n'est pas encore terminé.
En conséquence, j'ai négocié avec mon "créateur" pour que la première page soit postée directement sur le blog. Et, en principe, ainsi de suite, de page en page (la seconde après-demain par exemple).
Alors, bien sûr, c'est du brut de décoffrage, désolé. Mais, que les "fans" se rassurent ! Si vous préférez attendre de lire le chapitre entier d'une traite, il sera bien entendu proposé directement sur le site une fois achevé pour de bon. Et dans une version relue de A à Z qui plus est, donc potentiellement remanié par rapport à ce que vous pourrez lire sur le blog !
Enfin, en espérant que "quelqu'un" fasse suivre la nouvelle bien sûr... Qui sait, si jamais le chapitre était repris de zéro pour la 4eme fois, ces lignes pourraient devenir "collector"... Ah, ah !


— Alice, sur la droite !
De nouveaux molosses avaient sauté le muret d’enceinte du cimetière et se dirigeaient droit sur la jeune femme, qui, dans le sillage d’Archibald, se chargeait de protéger ses arrières, tandis que celui-ci, Lilith jetée sur son épaule gauche, tâchait de rallier les hauteurs de la colline le plus rapidement possible.
Ils avaient été pris en chasse dès leur sortie de l’hôpital. De toute évidence, la sinistre albinos avait pris ses précautions, quand bien même s’était-elle laissée prendre au piège, bien trop avide d’en finir une bonne fois pour toutes avec Kate. Par la force des choses – le jeune homme préférait en tout cas croire que le hasard était tout de même impliqué à un certain degré – ils s’étaient retrouvés contraints de prendre le chemin de ce cimetière isolé, puis de pénétrer à l’intérieur. Se promener dans les rues avec une femme inconsciente sur le dos et une tenue négligée avait de quoi attirer l’attention, surtout lorsque l’on était accompagnée d’une autre jeune femme, à peine vêtue, si l’on pouvait employer ce terme, d’une blouse de patient bleue reconnaissable entre mille.
Au bout de quelques minutes seulement, avant qu’Archibald et Alice n’ait pu rejoindre le passage qu’il comptait ouvrir vers Féerie dans une ruelle sombre, ils avaient remarqué d’étranges regards, venus de passants sortant eux-mêmes de l’ordinaire. Alors, très vite, ils leur avaient emboité le pas, en silence, l’un après l’autre... Puis cela avait été le tour des chiens. Tout d’abord au détour d’un lampadaire hors service ou d’une poubelle renversée... Les grognements lointains s’étaient changés en aboiements agressifs puis en course effrénée de la part de rien moins qu’une meute aussi hétéroclite que dangereuse, avant que de véritables molosses aux yeux révulsés et aux babines retroussés dégoulinantes de bave ne surgissent aux abords du cimetière.
Alice avait eu beau refermer la grille à demi rongée par la rouille et assaillie de vigne vierge en bloquant la serrure, ils avaient finalement réussi à sauter le muret qui affichait pourtant un bon 1m50 de haut.
— Tindalos ! siffla Alice.
— Comment ?
— Tindalos, les Chiens de Tindalos ! répéta la jeune femme, toujours cinq bons mètres derrière Archibald.
Deux jeux de cartes étaient apparus dans ses mains. Bellérophon avait préféré ne pas se demander où elle avait pu les cacher au cours de leur mise en scène et de la préparation de leur stratagème destiné à piéger Lilith, sachant qu’ils avaient quitté la chambre de Kate dans la foulée de leur capture, sans prendre le temps d’emporter quoi que ce soit.
Archibald se cogna le pied droit contre une pierre et jura. Il avait failli tomber, trop occupé à tourner la tête tout en courant. Il ne se souvenait pas du tout de ce cimetière en ville et cela suffisait à l’inquiéter. Tout en hauteur, il s’étirait sur une colline abrupte, cernée de hêtres et de mélèzes menaçants, aux troncs bizarrement tordus pour cette espèce. Leurs racines poisseuses de terre s’enroulaient d’ailleurs hors du sol ici et là en vrilles fourbes, tels des pièges tendus devant lui afin de le faire trébucher. Il n’avait évidemment pas le temps de flâner, mais les tombes, toutes les tombes, semblaient avoir au moins cent ans et n’avoir reçu aucune visite depuis longtemps. Les inscriptions étaient effacées sur la plupart d’entre elles, souvent même recouvertes de lierre, pierre tombale incluse. Impossible d’en identifier n’était-ce qu’une seule. Aucun pot de fleur, aucune plaque... aucune croix.

lundi, février 08, 2010

Merci le Super Bowl !

Et non, ce membre, euh, ce blog bouge encore...
Je ne sais pas qui ce spot de pub pourra éventuellement faire patienter, mais avec moi, ça fonctionne en tout cas.